Il arrive parfois qu’une envie soudaine d’accélérer survienne, même sur un vélo électrique, mais le limiteur de vitesse empêche d’aller plus vite. Pour vivre une expérience de conduite plus dynamique sur un vélo électrique, il est possible de retirer le limiteur de vitesse, ce qu’on appelle le débridage. Comment débrider un vélo électrique à moteur roue arrière, ce guide vous explique tout!
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ToggleLe principe du débridage
Avec un vélo à assistance électrique, et un moteur à 250 watts, la vitesse maximale est de 25 km/h, et ceci est imposé par la réglementation européenne . Cela signifie que lorsque le vélo atteint cette vitesse, le moteur cesse de fournir de l’assistance. Pour ceux qui trouvent cette limite trop restrictive, le débridage est la meilleure solution.
Le débridage consiste à changer le système du vélo pour que le moteur puisse aider même quand la vitesse dépasse 25 km/h. Cela se fait en ajustant les capteurs de vitesse et en contournant les réglages électroniques qui contrôlent la vitesse. Le but est de faire en sorte que le système ne détecte plus la vraie vitesse, permettant ainsi au moteur de continuer à donner de l’assistance au-delà de la limite légale.
Le débridage avec ou sans kit
Il existe différentes méthodes pour débrider un VAE, certaines plus simples que d’autres.
Méthode 1 : Déplacement du capteur de vitesse
La méthode la plus facile, mais aussi la plus dangereuse, est de changer la position du capteur de vitesse du vélo. En bougeant l’aimant et le capteur (habituellement placés sur la roue arrière), le contrôleur ne pourra plus capter les bonnes informations, ce qui permettra au moteur de toujours fournir de l’assistance au-delà de la limite légale de 25 km/h. Cependant, cette modification fausse aussi les informations sur la vitesse et la distance, les rendant incorrectes.
Méthode 2 : Utilisation d’un kit de débridage
Une autre solution plus sophistiquée est d’utiliser un kit de débridage que l’on peut trouver sur Internet. Ces kits permettent de modifier le réglage du vélo pour enlever la limite de vitesse. Cependant, cette méthode est illégale et comporte des dangers, car elle rend le vélo non conforme aux règles. Le prix de ces kits varie de 90 à 300 euros selon le modèle et la complexité du moteur. Même si cela peut sembler peu cher pour avoir plus de puissance, il est important de se rappeler que ces modifications vont à l’encontre de la loi.
Le moteur de roue arrière et ses spécificités
Le moteur à l’arrière est un choix courant pour les vélos électriques parce qu’il est facile à installer et coûte moins cher que les moteurs centraux. Ce moteur est fixé directement dans la roue arrière, ce qui évite de devoir faire des modifications complexes sur le cadre du vélo. Ainsi, il est facile de transformer un vélo classique en vélo électrique avec des kits de conversion.
Pour faire simple, le moteur de la roue arrière utilise un capteur pour mesurer comment vous pédalez et donne de l’aide électrique. Cela fonctionne bien sur les surfaces plates et permet d’accélérer rapidement. Cependant, sur des terrains vallonnés, le moteur est moins performant car il a moins d’adhérence. De plus, il est plus sensible à la façon dont le poids est réparti sur le vélo, ce qui peut rendre le vélo moins facile à contrôler, surtout si la batterie est à l’arrière.
Débloquer la puissance de ces moteurs arrière peut vraiment améliorer les performances du vélo. Si la puissance est relâchée, on peut aller plus vite que 45 km/h. Cependant, cette vitesse plus élevée peut poser des problèmes de sécurité, car d’autres parties du vélo comme les freins, le cadre et la suspension ne sont pas faites pour cela. Le vélo devient alors moins stable, plus difficile à manœuvrer et plus compliqué à contrôler à haute vitesse.
Le débridage d’un VAE : risques et conséquences
Démarrer un vélo à assistance électrique (VAE) plus rapidement ou avec plus de puissance peut sembler tentant, mais cela présente des dangers importants. Voici les conséquences principales de l’augmentation de la vitesse d’un VAE avec un moteur à l’arrière :
- Vélo illégal : ne respecte plus les normes de sécurité de l’Union Européenne, ce qui peut entraîner des amendes ou la confiscation du vélo.
- Sécurité compromise : les freins, le cadre et la suspension ne sont pas conçus pour supporter des vitesses supérieures à 25 km/h, rendant le vélo moins stable et plus difficile à contrôler.
- Risque d’accidents : à haute vitesse, la stabilité et la maniabilité sont affectées, surtout dans les virages serrés ou sur des terrains accidentés.
- Usure prématurée des composants : le moteur, la transmission, les roues et les pneus sont davantage sollicités, entraînant des coûts d’entretien plus élevés et une durée de vie réduite des pièces.
La sécurité avant tout
Même si c’est possible de modifier un vélo électrique avec une roue à l’arrière pour aller plus vite, cela présente des risques sérieux. Cela va à l’encontre des règles de sécurité routière et peut mettre en danger la vie du cycliste, car le vélo n’est pas conçu pour des vitesses plus élevées. Il est donc conseillé de respecter les limites de vitesse et de ne pas modifier le vélo électrique pour garantir sa sécurité et sa bonne utilisation sur le long terme.